Week End en Belgique – 30 Avril et 1er Mai

Ce week end, 7 spéléos mosellans partent explorer des grottes dans la région de Rochefort.

Le départ se fera de Maizières-Lès-Metz là où John et moi (Quentin) avons rejoint notre président Sylvain. Une fois la voiture chargée avec le matériel et les cordes, nous partons vers 8h30 pour deux petites heures de route en direction de Rochefort pour explorer la grotte du Nou Maulin (50.157256, 5.226021)

 

Arrivés devant la cavité, notre première équipe composée de Bernard, Claude, Laétitia et Sylvie était déjà présente ainsi que deux confrères spéléo Belge, Miguel et Jean-francois. Nous commençons à nous équiper tranquillement en attendant notre guide Luis spécialement venu nous guider dans cette cavité.

C’est parti ! « Nau moulin »

La grotte dispose de plusieurs entrées, sous les conseils de nos hôtes nous prenons la direction de l’entrée supérieure, un toboggan en métal d’environ 3 mètres.

John passe en premier suivi de moi et Jean François puis Miguel. La 1ere d’une série de rudes épreuves nous attend, une étroiture sur plusieurs mètres de long oblige John à enlever son baudrier. On se regarde dans le blanc des yeux et John me dit  » Sylvain va en chier »…

L’étroiture finalement passée par tout le monde sauf pour Sylvain et Luis qui auront opté pour une autre entré, nous nous regroupons le temps que Bernard équipe le passage, deux petits rappels, une main courante que Bernard a détesté tellement le sol était argileux et glissant, suivi d’un dernier rappel de 7-8 mètres.

 

A partir de cet endroit, la salle du bivouac, plus besoin de baudrier nous dit Miguel, la plupart l’enverrons puisque nous repasserons par là.

Miguel passe en tête dans le dédale d’éboulis ou l’on cherche le fil d’Ariane qui nous facilitera la traversée qui se fera non sans mal, merci aux étroitures…

Nous rejoindrons finalement Sylvain et Luis pour la suite de l’exploration pour une petite session de ramping(ENCORE), d’escalade, d’étroiture #Sylvain. Nous débouchons sur un couloir qui finit sur un siphon avec des petits poissons, la suite se trouve quelques mètres avant, un passage discret se trouve en hauteur équipé d’une corde pour s’aider, là le « bénitier » à peine remplis d’eau suivit d’un petit passage de ramping remplis de boue bien grasse qui nous aura bien fait rire puisqu’en fait il y avait un second passage sur la droite qui nous aurait évité ce calvaire. Merci à moi.

Nous revoilà dans la salle du bivouac. John et moi-même nous étions proposés pour le déséquipement, les autres prendront une sortie alternative. Le déséquipement se fait sans mal contrairement au ramping-étroiture en pente montante avec le kit, une fois à la fin de l’étroiture, dernier challenge, la sortie du toboggan qui a été une galère grâce à la lubrification de la boue sur nos combis. Nous en sommes venus à bout avec l’aide d’un ingénieux système de courte échelle de ma fabrication, John s’en souviendra.

Enfin sorti nous rejoignons les autres, John et Sylvain prendront un bain tout habillé dans la rivière. PS: Sylvain a pêché une truite à main nue?!!

Nous reprenons la route avec Miguel pour aller voir l’entrée de la grotte prévue pour le lendemain puis direction le refuge (la rue du Fond des Vaulx à 6900 Marche-en-Famenne 50.226741, 5.352929).

 

Le refuge, spacieux mais froid heureusement équipé d’un insert à bûches.

 

C’est l’heure de l’apéro, du barbecue et tout ce qui s’ensuit.

Nous finirons cette soirée bien arrosée en compagnie de sympathiques pratiquants de la doctrine Celte où nous avons été initiés à leur culte ?!

Le réveil du matin fut rude, plus pour certains encore.

Une fois le petit déjeuner pris nous préparons les kits et direction « le puits aux lampes ».

L’entrée, un trou fermé par une plaque de métal plus que lourde, une fois retirée Sylvain commence l’équipement du puits. Une corde de 114 mètres, la cavité est équipée de broches à priori, mais pas assez (heureusement que Sylvain à de la ressource). Le puits fait une longueur totale de 60 mètres séparé en de multiples fractionnements. Nous entamons la descente dans le vide pour arriver sur une salle gigantesque d’environ 100m de long pour 50m de large. Après une visite de cette salle suivit d’une séance photo. Le groupe décide de remonter pour ne pas trop refroidir, en effet la cavité étant particulièrement froide.

Je me propose pour déséquiper, supervisé par Bernard. Après une longue remontée de galère car, la corde ne voulait pas glisser dans le croll, ni de Bernard ni de moi-même. Nous arrivons enfin à la sortie convaincu par l’indispensabilité du pantin!

Nos collègues avaient eu le temps de fabriquer un mouflage pour la repose de la plaque en métal qui s’est révélé particulièrement efficace.

 

Retour au refuge pour le repas de midi.

 

Dernière cavité du week-end le « Trotti aux Fosses » où « trou de la grosse Biesse ».

Seulement trois motivés pour cette cavité, situé à quelques pas du refuge, Laetitia, John et moi.

« Merde qui équipe ? »

Sylvain me désigne pour ma première !!!

En haut du gouffre, Sylvain me donne quelques directives ainsi qu’une petite révision des nœuds.

Grâce à un coaching intensif pour l’équipement des arbres et des broches, j’arrive finalement en bas suivit de Laëtitia…Mais où est John?!! Il a fait marche arrière à cause de la fatigue, la peur du vide ou le caca mou, nul ne le saura jamais.

 

Après la visite rapide de la cavité et de son « énorme » lac. Laëtitia remonte, puis j’enquille pour finir en déséquipant.

 

Rangement du matériel, du refuge et direction la maison. Sur le chemin nous trouvons un cours d’eau pour nettoyer le matériel et les cordes.

Arrivée à la maison vers 21h30 pour moi.

 

Conclusion :

Super Week-end très enrichissant personnellement tant au niveau de la technique que de la culture.

De belles surprises dans les grottes notamment le puits aux lampes aux antipodes du Nou maulin.

 Vivement la prochaine.

 

A bientôt !

Quentin