Sortie à Montrond le Château pour Laetitia, Vivien, Sylvie et Bernard. Laetitia et Vivien sont partis dès le vendredi matin, rejoints par Sylvie et Bernard le vendredi soir. Au programme, les classiques du coin…
Laetitia et Vivien avaient décidé de partir le vendredi matin afin de profiter au mieux de la journée. Après avoir réglé la logistique et au vu de la météo assez pluvieuse, ils sont allés repérer l’entrée du Brizon, trou qui devait éventuellement être fait le dimanche : le ruisseau coulait beaucoup dans l’entrée du trou…
Ensuite, ils se sont dirigés vers Ornans en vue de faire la via-ferrata (Vivien avait pris tout le matériel nécessaire). Sur le chemin, Vivien a montré, à Laetitia, l’entrée de Vauvougiers, qu’il connait particulièrement bien. Puis, direction la via et c’était parti pour une petite heure sur le parcours assez difficile (et non celui extrêmement difficile) de la via de la Roche du Mont. Laetitia n’a pas trop apprécié les parties en devers mais la vue était magnifique et le parcours hyper sympa. Attention à la sortie de la via de bien reprendre le chemin qui descend vers la vierge et de ne pas suivre tranquillement le grand chemin.
Après la via, rien n’arrête Laetitia et Vivien qui partent vers Mouthier-Hautepierre pour aller découvrir une petite grotte sans corde : la grotte des faux-monnayeurs. Le parking se trouve sur la route, sur le côté gauche en montant. Petite descente dans les bois et une échelle pour atteindre l’entrée de la grotte. La grotte était assez glissante et mouillée (eau à mi-cuisse pour Laetitia à certains endroits). Une petite grotte de découverte bien sympathique qui a permis à Vivien d’expérimenter son premier rappel de cordes car une sortie en falaise à 35m est possible : le milieu de la corde devant être au niveau des broches, un noeud de huit avec un mousqueton sur le brin inverse sur lequel on descend et c’est parti… Vivien atteint le sol en se faufilant dans les arbres, Laetitia le suit, plus qu’à retirer la corde du côté où il y a le noeud de huit… La nuit était déjà tombée et après une journée pleine d’activités, Laetitia et Vivien sont allés retrouver Sylvie et Bernard qui les attendaient au gîte. La journée s’est terminée en prenant quelques renseignements à propos de la grotte des Cavottes auprès des participants du spéléo secours présents dans les lieux le week-end là.
Le samedi, préparation du matériel puis rapide passage à la fruitière de Fontain pour faire des réserves de comté. Ensuite départ pour les Cavottes. Bref égarement dans les galeries de l’entrée puis nous trouvons la bonne galerie jusqu’à la salle du Chaos. Là, recherche de la diaclase Duret que nous mettons près de 3/4 d’heure à trouver. Nous cherchions trop à gauche… et pas assez étroit. Ensuite, ça roule: équipement du Faux Pas sur un équipement en place (nettement plus cool), puis ressaut que l’on équipe en rive gauche, la rive droite étant déjà occupée.
Nous retrouvons les deux gars qui nous avaient précédés en train de casser la croûte au pied. On fait connaissance puis ils nous conduisent jusqu’à la salle ex-terminale, où ils font demi-tour. On explore le secteur, on mange un bout puis nous équipons le P8 pour rejoindre le réseau terminal. Remontée du réseau terminal et retour en arrière vers le Sud, où nous équipons le premier P20. On cherche un peu le boyau qui conduit au deuxième P20. C’est Vivien qui le trouve. Equipement du 2ème P20, vire et tout et tout dans les formes. Avant de se lancer dans le dernier jet, Bernard constate que le puits est encore profond et Laetitia lui demande si la corde sera assez longue. Bonne question, avant de s’y lancer. Bernard teste la longueur de la corde: on voit à peine le fond mais c’est trop court. Il défait le noeud de bout de corde pour gagner un peu de longueur: toujours trop court. La corde de réserve est au-dessus du premier P20, pas le courage d’aller la rechercher.
On replie bagages, direction la sortie. Je passe sur les déboires de Vivien dans la salle « mystère » puisqu’on ne doit pas en parler. Sortie à 21h, après 10h sous terre. Une belle visite mais la morale de l’histoire c’est que le deuxième P20 nécessite une corde d’au moins 35m si on veut équiper dans les règles.
Le dimanche, on avait tablé sur le Brizon, mais vu le débit constaté le vendredi et la pluie tombée depuis, on cherche autre chose. Finalement on part pour le Gouffre de Naud, sur la commune du Gratteris. On trouve la dolline d’entrée mais le jeu de l’érosion la rend quasiment inabordable. C’est un entonnoir terreux de 10 ou 15 m de profondeur qui ne demande qu’à s’effondrer sur celui qui serait dans le fond.
Retour à Merey sous Montrond où nous parcourons le sentier karstique. Intéressante et agréable promenade dans les bois agrémentée d’une série de phénomènes karstiques très diversifiés. De là nous allons repérer les entrées de la Belle-Louise et de la Lave: ça coule. Ensuite l’entrée du Brizon, pour ceux qui ne l’avaient pas encore vue. Et là, surprise, plus une goutte d’eau ne rentre dedans ! Si on avait commencé par là le matin, on aurrait pu le faire comme prévu. D’autant plus que la pluie avait cessé pendant la nuit et que le temps annoncé était sec pour la journée. On aurait dû y croire… mais c’était incroyable.
Un peu dégoutés nous retournons nettroyer le matériel au refuge, manger un bout et direction Metz. Finalement on ne demande qu’à y retourner pour aller au fond des Cavottes et pour faire enfin le Brizon, ou un autre.