« Tout commence à l’AG du CDS57! Bruno me parle des stages organisés par le SSF 68. Il me propose de participer à l’un d’eux, sur un week-end. Je contrôle mon planning personnel et professionnel, rien de prévue le week-end là, seul bémol, je suis de nuit, ce qui signifie que je serais disponible qu’à partir de 6 heures du matin le jour même. Après concertation avec Bruno, le départ peut se faire le jour même après mon poste de nuit.
Nous voilà donc le jour J, après une nuit de boulot, départ 7 heures de chez Bruno direction l’Alsace. Sur le trajet, une petite sieste de 30mn… Nous arrivons à Echery (68), sans être les derniers, malgré que nous venions de loin. Petite présentation des personnes présentes, puis nous voilà déjà en salle pour de la théorie sur la ventilation lors d’un tir d’explosif. Cela prend tout son sens au bout de quelques minutes d’explication, car nous prenons des cas concrets, où une victime est bloquée, voir même des étroitures qui empêcheraient une civière de pouvoir passer. Une désobstruction à l’explosif dégage des gaz toxiques, et il ne faudrait pas que la victime ne soit incommodée par ceux-ci. Après quelques heures passées en salle, nous prenons le chemin extérieur pour tester les moyens d’extractions et de ventilation en possession du SSF 68. Tout le monde se mets à la tâche pour mettre en œuvre, ce que nous avons pu voir en cours et faire les mesures nécessaires, pour bien comprendre comment tout cela pourra réagir l’après-midi, lorsque nous ferons les essais réel, mais cette fois-ci, en cavité. Après les mesures effectuées, nous passons à table pour le déjeuner qui sera plutôt rapide, vu le boulot qui nous attends pour une suite de journée plus que chargé.
Nous voilà donc sur les hauteurs de Tellure, dans une cavité qui n’est autre qu’une mine d’Argent. Chacun reçois les consignes pour le premier exercice. C’est avec un peu d’appréhensions que j’assiste au premier tir d’explosif ! Mais voilà, les exercices s’enchaînent et c’est déjà la fin de la journée. Nous pouvons conclure que les tests en cavité ce sont bien passés et que nous sommes très proches de la théorie. Une fois le matériel remballé nous retournons au gîte, ou nous attends la suite des hostilités. Petit cours et rappel sur le Certificat de Préposé au Tir (CPT) et un très bon repas chaud. Je ne m’attarde pas après celui-ci, car cela maintenant 32 heures que je suis réveillé et que la fatigue est grandement présente.
Un gros dodo plus tard, nous sommes déjà sur le départ pour la même cavité de la veille. Mais aujourd’hui, contrairement à hier, où nous avons plus travaillé sur l’application de la ventilation, nous allons plus travailler sur le fait de faire des tirs à proximité d’une victime !
Trois tirs test seront effectués en extérieur pour voir et comprendre comment cela fonctionne et réagi exactement. Cette matinée, sera donc consacrée à faire différents essais, au plus proche d’une victime et de faire des mesures. Le choix de la ventilation sera fait, suite aux essais du samedi après-midi. Après plusieurs essais de tirs différents et de protection de la victime faites, nous avons plusieurs conclusions possibles. Cela se fera au gîte, car pour la première fois cette année, j’aurai vu de la neige et au printemps svp, oui car pas de neige cette hiver chez nous. Débriefing du week-end devant l’apéro et un bon repas chaud, car cette matinée aura été très froide, tant sous terre dû à la ventilation, qu’à l’extérieur.
Pour conclure, je tiens à remercier Bruno de m’avoir proposé de venir avec lui, et je remercie tout particulièrement le SSF 68, pour ce week-end fort instructif, tant au niveau pédagogique que pratique. Pour un premier exercice secours pour ma part, celui-ci a été plus qu’enrichissant. Une petite phrase m’est restée gravé également, c’est une des clés de la réussite d’un secours. Je cite Eric Zipper «un bon secours, tiens aux bonnes personnes, aux bons endroits». Encore Merci à tous, pour avoir partagé tant de connaissance dans ce milieu de secours. »
Philippe PEPEK