Berger 2023 – du 19 juillet au 10 Aout

Cette année 4 membres ont participé au camps Berger

Premier arrivé sur le champs qui va nous servir de camps ces 3 prochaines semaines. C’est bien vide…

Je commence à installer ma tente le temps que le reste de l’organisation arrive. Rapidement, le Barnum est monté, les douches installées, les toilettes sèches en place. Il ne manque plus que l’eau et l’électricité qui arrivera le lendemain.

Tout se passe plutôt bien, malgré un barnum et une douche qui s’envolent.. Des réparations sont rapidement apportées. De mon côté, une première descente à -500 pour aider Méandre Technologies à transporter des lampes qui serviront à éclairer entièrement la salle des Treize! c’est beau, on peut marcher dans la cavité sans son éclairage.. plusieurs autres allez retour sur la marche d’approche, pour aider les copains à transporter du matériel, pour faire des tests de TPS en surface… pour aller changer des corde à -130… Un peu de Canyoning pour se raffraichir! et une petite carrière pour renouer avec les sous terrains artificiels :)

Je serai rejoint par Isa, Tom, Gregoire, Manon, Remy, et Laetitia, et nous ferons d’autres cavités : Scialet Robin (avec son beau P140) La Malaterre (avec son beau P120), Le berger jusqu’au fond, pour refaire des essais TPS, le Berger jusqu’à -600 pour les photos et rechanger des cordes… Gournier, Bournillon, L’antre de Venus..

Un camps bien tranquille, malgré un virus qui tournait pas mal!

Comme à l’accoutumée, depuis quelques années déjà, le camp berger fait partie de nos sorties de club. Sur proposition de Sylvain qui fait partie cette année du staff, je me décide à aller le rejoindre début août. Il est déjà descendu plusieurs fois dans le gouffre cette saison pour changer des cordes, entre autres. Le jour de mon arrivée, accompagné de Rémi du club et des membres du club de Dijon (Isa, Tom et Greg), Sylvain est au fond afin de faire des essais de transmission : pouvoir envoyer un SMS à -1000 (si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à le questionner !). Ils rentreront tard dans la nuit.

En revanche, à mon arrivée, j’ai la bonne surprise de trouver Manon au camps.

En ce qui concerne mon séjour au camp de base Berger, ce sera tout d’abord petit tour touristique de la région. Puis avec le groupe, entrainement sur la structure spéléo où Rémi a fait son premier équipement et partie fossile de la grotte Gournier qui peut quand même être aquatique,. Avec Isa et Sylvain, réinvestissement de l’apprentissage d’équipement à l’Antre de Vénus (Sylvain m’a donné de bons conseils), visite de la grotte touristique de Choranche, randonnée sur le plateau de la Molière et bien sûr, la descente au berger.

Pour celle-ci, Isa et moi profiterons d’un jour où Sylvain doit y aller pour changer des cordes tonchées. Par chance, pas trop de chaleur, pas de pluie et effectuée de jour, la marche d’approche aller et retour s’est bien faite. Puits et méandres se sont enchaînés avant de découvrir les beautés du Berger. Le lac Cadoux est vide d’eau mais plein de boue alors qu’il avait été rempli moins de 48h avant, suite aux grosses pluies qui étaient tombées dans le coin. Les salles concrétionnées sont grandioses ainsi que la fameuse salle des treize avec tous ses gours. Nous prenons le temps de prendre des photos vu que l’objectif fixé était – 600. Une bien belle expérience qui donne envie d’y retourner.

J’ai passé une bonne petite semaine remplie de rencontres et de convivialité. Vivre sur le camp Berger permet de multiples échanges avec des spéléos de tout horizon, de connaître le fonctionnement et l’organisation de ce camp, de comprendre comment se vivent les descentes à ce fameux gouffre et l’éventuelle attente. Je suis heureuse d’avoir fait plus connaissance avec Rémy Limagne, à l’origine de ce camp et le remercie ainsi que tout le staff pour cette organisation, toilettes sèches et douches chaudes entre autres.

Un grand merci aussi à Isa et à notre président Sylvain de m’avoir accompagnée et d’avoir fait en sorte que ce séjour soit très sympathique.

Et comme le Berger dégage un goût de « reviens-y », je me suis lancée dans la lecture de Opération -1000 qui relate la découverte de ce gouffre !

Vivement l’an prochain :)

Sylvain et Laetitia