Plusieurs membres du SCM ont participé à cette campagne. Trois groupes différents, dont un est parvenu à atteindre -1000m
« Un premier groupe, constitué d’Alexandra, Florian, Romaric et Lucie atteindront les Coufinades (-700) où ils assisteront une personne d’un groupe en difficulté pour le remonter jusqu’au bivouac à -500. Ils remonteront avec le spéléo secours après 18h sous terre.
Un second groupe, constitué de Bruno, Benoît, Delphine, Régis, Cécile, et accompagné de Didier, atteindra presque le fond, et remonteront au bout de 25h.
Un dernier groupe, constitué de Cédric, Adrien, Fabien et Sylvain, accompagné de Violette, atteindra la côte -640 avant de remonter à la surface au bout de 16h.
Des déchets auront été ramassé et stockés sous terre dans les sacs prévus à cet effet, d’autres sac remontés..
et surtout, un gouffre magnifique, tant par ses volumes que par ses concrétions. Même s’il est long à parcourir, nous avons hâte d’y remettre les pieds! »
Sylvain
« Arrivé avec le président vers 23h, grand luxe la tente est montée, cela sert d’avoir des relations… L’inscription de l’équipe est pour 11h le lendemain. Je croise des équipes du SCM (Sylvain) une équipe de Paris (Ex-blessé du barnum 2014) et l’équipe d’SSF68…
La marche d’approche avec nos kits, est moins longue que dans mes souvenirs (camps CDS 2004). Un kit par personne (5 kits de nourriture et 1 de secours). Les premiers puits s’enchainent rapidement derrière l’équipe des luxos (prévu à 10h…). Dans le 2ème méandre, on croise une équipe explosée. Leurs réponses sont incohérentes, ils sont fatigués, serons-nous comme cela demain ? Nous arrivons dans le grand éboulis, la salle des treize, après avoir doublé les luxos, cette salle est toujours aussi jolie. Il y a 60 ans avec les lampes à carbure, cela devait être encore plus immense.
Juste après le bivouac historique, je sors un sac pour participer à l’opération ‘The Big Clean Up’ au 3ème ‘trash drive’… Cécile est pressée. On remplit 2 sacs avec Didier tout de même.
On repart, vers l’inconnu pour moi, -640m attention après cette zone c’est plus dur…
Le vestiaire ainsi que le début des Coufinades sont concrétionnés. A la cascade du mat, j’apprends que Didier et Cécile sont remontés. Le mat servait à décaler les échelles en 1953.
L’équipe se compose de Bruno, Benoît, Delphine et Régis. Les luxos nous doublent à la fin des Coufinades en version néoprène. L’équipement des mains-courantes est une catastrophe, avec des cordes sans âmes…
Au camp des huit, personne n’est fatigué, on prend la décision de descendre les 300 m qui nous séparent du fond.
Après le canyon et ses cascades, on attend la remontée des spéléos du vendredi… Arrivés à la cascade de l’ouragan, on comprend facilement ce nom ! Le bruit est terrible alors qu’on est en période d’étiage bas… On cherche la plaque -1000, sans la trouver…
On décide de manger plus loin car le bas de l’ouragan est plein d’embrun… 8h30 de progression. On va jeter un coup d’œil vers le siphon, mais on croise les luxos qui y reviennent avec de l’eau aux hanches… Stop -1100 cela ira.
Les luxo ne sont pas pressés de remonter. On remonte tranquillement. Les cascades avec des rappels guidés, sont techniquement chiantes à passer, la prochaine fois, je viens avec une petite poulie car les cordes sont fatiguées.
La partie des Coufinades me pose problème, je chute et peste plusieurs fois…
On remonte vers les hauteurs -700, Benoit a fait toutes les remontées avec 1h d’avance, sans se préoccuper du reste de l’équipe… Arrivés à la salle des treize vers 6h du matin… on récupère tous nos kits de nourriture, petit repas avec un essai d’une tente ASV pendant 1h… (Grand luxe par rapport au montage du Chevrier en mai…)
On remonte l’éboulis, puis les 1er puits… On ne reverra plus Benoit (la spéléo est un sport individuel pratiqué en groupe, il ne s’arrête qu’à la première phrase…). On ne croise pas trop de monde pour un dimanche (une famille et des photographes Pro). Le méandre final est plus long que le samedi…
Sortis vers midi, pour l’apéro, avec une Delphine qui me double dans l’entrée pour rejoindre en haut sa sœur toujours aussi bavarde… Elle nous parle de TPS 25h , mais ce chiffre, on s’en fout un peu , l’esprit de cette sortie est autre part.
PS : Les luxos sont sortis après 36h ! »
Bruno