SSF – Assistance Secours Victime – 09 et 10 mars 2019


En ce vendredi 8 mars, Bruno, Josselin, Max, Sylvain ainsi que Severine et Edith (nos amies du Graoully) partent en Alsace pour perfectionner leurs techniques d’Assistance et Secours aux Victimes.

L’arrivée se fait tard le soir au gîte où nous attendent quelques organisateurs et stagiaires. Nous ne tardons pas à aller au lit en apprenant l’heure du réveil le lendemain matin.
Le jour pointe le bout de son nez et nous nous réveillons dans un décor montagneux mais pluvieux. Pas de doute, nous sommes en Alsace. Un troupeau de 12 cerfs est venu nous saluer depuis la montagne d’en face. Le temps que les derniers participants arrivent et nous voilà en route vers une vieille mine d’argent et d’arsenic. Les 4 équipes formées se partagent en différents ateliers :

  • Le premier a pour but de nous apprendre à construire rapidement et efficacement un point chaud afin d’y protéger la victime. En 30 minutes, nous avions une magnifique tente faite de couverture de survie, de pince à linge et de ficelle.
  • Par la suite, nous devions réchauffer la victime. Il nous a donc été présenté une série de technique et de matériel qui permettent de faire cela.
  • Un petit atelier progression permettait aux novices de découvrir ce milieu particulier.
  • Enfin, l’atelier transmission, animé par Sylvain et Bruno, nous faisait découvrir à quel point la communication est primordial dans ce genre de situation.
    La journée s’est conclue par une série d’exposé tous plus sanglants les uns que les autres (à la grande joie de Max qui a manqué de s’évanouir une quinzaine de fois).

Le dimanche matin, en vue d’étudier les effets du blast sur le corps humain, nous avons servi de cobaye et nous sommes enfoncé dans une mine avec 50g d’explosif. Après quelques perçages, le moment crucial arrive. Nous voilà traversés par une onde de choc. Plus tard dans la journée, nous apprendrons que ce genre d’événement peut causer des hémorragies internes ou l’explosion de toutes sortes d’organe creux… Heureusement que nous n’avions que 50g.
Le stage se conclura dans l’après-midi avec plusieurs mises en situation qui avaient pour but de croiser les regards. Ainsi, spéléo, médecin et secouristes travaillaient ensemble pour essayer de trouver la solution la plus adaptée à la situation.

Bien que peu de spéléo ait été au programme, ce week-end a été particulièrement enrichissant et formateur pour la plupart d’entre nous.

Max